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CHIRURGIE DE LA HANCHE ET DU GENOU


DOCTEUR   JEAN   JACQUES   LALLEMENT

www.hanche-genou.fr


  

PROTHESE TOTALE DU GENOU

Les complications

Code de santé publique, article L 1111-2 : toute personne a le droit d’être Informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et les conséquences prévisibles en cas de refus.

 

Toute intervention chirurgicale comporte un risque, le risque zéro n’existe pas. Cette intervention est très courante, elle donne de bons résultats, mais il est important de préciser les risques inhérents à tout acte chirurgical et en particulier à la prothèse du genou. L’équipe médicale qui s’occupe de vous prend toutes les précautions possibles pour limiter les risques, mais des problèmes peuvent toujours arriver.

Les complications liées à l’anesthésie vous seront expliquées par le médecin anesthésiste lors de sa consultation.

 

Les complications au décours de l’opération :

Elles sont exceptionnelles et on pense surtout à la possibilité de la blessure d’une artère importante du membre inférieur, ou d’un nerf de la jambe. De rares difficultés opératoires peuvent provoquer une rupture d’un tendon ou une fracture du tibia ou du fémur.

 

Les complications immédiates :

L’infection : l’infection est due à la présence d’un microbe dans le genou. C’est une complication grave mais il faut souligner son caractère tout à fait exceptionnel. Cette infection va justifier une ré-intervention pour nettoyer le genou et mettre en route un traitement antibiotique. Parfois il faut enlever la prothèse pour en remettre une autre si cela est possible.  Pour éviter l’infection,  l’interventione est réalisée dans une salle d'opération à flux laminaire, le chirurgien est habillé d'un scaphandre stérile et vous serez placé sous antibiotiques pendant 48 heures de façon à limiter ce risque qui est estimé entre 0,5 et 2% dans les différents sites. Dans l’expérience du Docteur JJ Lallement, sur les vingt dernières années, il n’y a eu aucune infection post opératoire, c'est à dire 0% pendant 20 années consécutives.


La phlébite : il s’agit de la formation d’un caillot dans une veine malgré le traitement anticoagulant mis en route après l’intervention. Ce caillot peut se détacher et remonter jusqu’aux poumons pour provoquer une embolie pulmonaire.

L’hématome : le traitement anticoagulant est utile pour éviter la phlébite mais il peut également rendre le sang incoagulable avec apparition d’une collection de sang dans le genou qu’il faudra évacuer.

La raideur : il est possible que le genou ne récupère pas une bonne mobilité utile. Les causes de la raideur sont très nombreuses : les douleurs post-opératoires, l’inflammation du genou, la rééducation difficile et surtout le manque de coopération en rééducation. Les patients anxieux ont bien souvent des difficultés en rééducation, si vous êtes en période de dépression il faudra reculer la date de l’intervention.

 

Les complications plus lointaines :

 

L’infection tardive :

Vérifiez toujours l’aspect de votre genou. Si le genou devient gonflé, chaud, douloureux, rouge, s’il se produit un écoulement ou un retard de cicatrisation, prévenez votre médecin qui alertera aussitôt votre chirurgien.

Ne faites plus vous-même vos soins de pédicurie, faites appel à un spécialiste pour tous ces soins de façon à ce qu’il n’y ait pas de plaie ni de surinfection au niveau des orteils.

Dès lors que vous aurez une prothèse dans votre corps, il faut être très vigilant car cette prothèse peut être contaminée à partir d’une infection située à distance : les dents, les urines, l’intestin, une plaie mal soignée.

Désormais, toute infection microbienne, même à distance du genou, doit être traitée précocement par votre médecin traitant en prescrivant des antibiotiques. Il faudra également prévenir votre dentiste que tout soin dentaire doit désormais être encadré d’un traitement antibiotique.

 

La douleur et la mobilité :

les douleurs liées à l’arthrose disparaissent  immédiatement après l’intervention. Il est possible d’avoir encore un peu mal à  des endroits précis surtout si le genou était très raide et très abîmé avant l’intervention. Ces douleurs finissent en général par disparaître et n’empêchent pas les patients d’être satisfaits. Il faut cependant savoir que plus un genou est douloureux ou raide avant l’intervention, plus il y a de risques qu’il y ait encore de temps en temps de petites douleurs ou une mobilité incomplète après l’intervention. En effet, depuis des années les ligaments, les tendons, les muscles sont rétractés, et à cet âge là ils ne peuvent pas récupérer une souplesse complète et normale comme chez un sujet jeune.

Les complications de la prothèse :

l’instabilité, l’usure, le descellement, la fracture peuvent être des complications qui vont apparaître avec le temps et qui nécessiteront alors de changer la prothèse.

La Loi nous oblige désormais à vous évoquer toute cette liste de complications. Si vous le souhaitez, vous pouvez revoir votre chirurgien en consultation pour lui poser d’autres questions ; vous pouvez également annuler votre intervention.

Cependant, cette longue énumération des complications ne doit pas vous faire oublier qu’elles sont toujours exceptionnelles et qu’au contraire on obtient régulièrement de très bons résultats avec un grand bénéfice pour le patient dès lors que la prothèse totale du genou est mise dans de bonnes conditions.